Les éléments de la HAVDALA sont le vin, les épices et la lumière.

Le texte liturgique se nomme la Havdala, la séparation, car cette prière est fondée sur la séparation du Shabbath d'avec les jours de travail, de la lumière d'avec les ténèbres, d'Israël avec les autres nations. Après avoir réuni sa famille, le père élève la coupe en récitant ou en chantant la bénédiction sur le vin, puis sur les épices qui symbolisent l'odeur paradisiaque du Shabbath, il faut respirer l'odeur des plantes car lors de la fin du Shabbath l'homme ressent la perte de son âme supplémentaire, sombre alors dans une profonde nostalgie et utilise le parfum afin de se "consoler". Dans les rites orientaux et sépharade, on emploie une herbe odoriférante : le nana. Ensuite le père bénit le feu qui est représenté sous forme d'une bougie comportant plusieurs mèches entrelacées. L'usage veut que l'on dirige à ce moment-là son regard sur les ongles éclairés par les reflets du feu, en plaçant sa main de telle sorte que la lumière du feu en éclairant les ongles produise des ombres sur la paume de la main, si bien qu'ombres et lumières soient clairement visibles.

Dieu est loué en tant qu'Il a créé la différence entre le sacré : Kodesh et le profane : 'Hol, entre la lumière et les ténèbres, entre Israël et les Nations. 
Le feu est ensuite éteint avec quelques gouttes de vin. La cérémonie s'achève dans la perspective messianique de la venue d'Elie comme héraut du Messie, et une nouvelle semaine commence.