Méditation

La méditation est un des arts majeurs dans la vie, peut-être «l'art suprême», et on ne peut l'apprendre de personne: c'est sa beauté. Il n'a pas de technique, donc pas d’autorité. Lorsque vous apprenez à vous connaître, observez-vous, observez la façon dont vous marchez, dont vous mangez, ce que vous dites, les commérages, la haine, la jalousie —être conscients de tout cela en vous, sans option, fait partie de la méditation. 
   

Aristote

"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit".
   

Les tâteurs

  • Certaines personnes n'ont jamais envie d'aider ou de participer à quoi que ce soit; ils préfèrent regarder les autres agir. Ce sont les SPECK-Tateurs.
  • D'autres ne proposent jamais leur aide, mais sont très doués pour critiquer ceux qui agissent. Ce sont les COMMENT-Tateurs.
  • Puis il y a les autoritaires qui aiment donner des ordres et dire aux autres ce qu'il faut faire, sans jamais mettre eux-mêmes la main à la pâte. Ce sont les DICK-Tateurs.
  • Certains aiment semer la zizanie en entraînant les autres dans la médisance et la critique. Pour eux, c'est toujours trop chaud ou trop froid, trop tôt ou trop tard. Ce sont les ZAGI-Tateurs.
  • Il y a aussi ceux qui voudraient bien faire quelque chose,mais n'arrivent jamais à tenir leurs engagements ,ou se dédisent au dernier moment . On les appelle les ZEZI-Tateurs.
  • D'autres encore se mettent sur le devant de la scène et montrent une image d'eux-mêmes qui ne correspond pas à leur vraie personnalité. Ce sont les ZIMI-TATEURS
  • Enfin il y a ceux qui regardent chacun avec affection et tiennent parole quand ils s'engagent. Ils sont toujours prêts à interrompre leurs activités quand il s'agit de donner un coup de main aux autres. Ceux-là mettent du soleil dans notre vie. On les appelle les Chouette-Tateurs.
Si vous connaissez des Chouettes-Tateurs, donnez leur le bonjour de la part de la CISU ainsi que l'adresse de cette page "www.cisu.be". Cette page est dédiée à tous les Chouette-Tateurs qui, un jour ou l'autre, ont apporté leur contribution au centre socio-culturel CISU.
   
Si... Si vous pouvez voir détruit l’ouvrage de votre vie Et sans dire un mot vous mettre à rebâtir Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir, Si vous pouvez être forts sans cesser d’être tendres Et, vous sentant haïs, sans haïr à votre tour, Pourtant lutter et vous défendre ;

Si vous pouvez supporter d’entendre vos paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et d’entendre mentir sur vous leurs bouches folles, Sans mentir vous-même d’un mot ; Si vous pouvez rester dignes en étant populaires, Si vous pouvez rester peuple en conseillant les Présidents Et si vous pouvez aimer tous les Membres en frères, Sans qu’aucun d’eux ne soit tout pour vous ;

Si vous savez méditer, observer et connaître, Sans jamais devenir sceptiques ou destructeurs, Rêver, mais sans laisser votre rêve être votre maître Penser, sans n’être qu’un penseur ; Si vous pouvez être durs sans jamais être en rage, Si vous pouvez être braves et jamais imprudents, Si vous pouvez être généreux, si vous savez être sages, Sans être moraux ni pédants ;

Si vous pouvez rencontrer triomphe après défaite, Et recevoir ces deux menteurs d’un même front Si vous pouvez conserver votre courage et votre tête Quand tous les autres les perdront ; Alors les Présidents, les Administrateurs, la chance et la Victoire Seront à tout jamais vos esclaves soumis Et, ce qui vaut bien mieux que les Titres et la Gloire, Vous serez un Très chers Membres pour la CISU.

Kipling

   
Bénévoles Yaka Le bénévole (activus benevolus) est un mammifère bipède, doté d’une grande disponibilité, que l’on rencontre principalement dans les associations, où il se réunit avec ses congénères. Les grands rassemblements obéissent à une règle immuable, dont le signal de ralliement est appelé « convocation ». On rencontre également de petits groupes de bénévoles dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l’œil hagard, le cheveu en bataille, le teint blafard, discutant ferme sur la meilleure façon d’animer une manifestation ou de faire de recettes supplémentaires pour boucler le budget. Le bénévole fait une grande consommation d’appels téléphoniques. Ceci lui prend beaucoup de son temps mais lui permet de régler les petits problèmes qui se posent, au jour le jour. L’ennemi héréditaire du bénévole est le YAKA (nom populaire) dont les origines n’ont pas encore été déterminées à ce jour. Le YAKA est, lui aussi un mammifère bipède, mais il se caractérise surtout par un cerveau très petit, qui ne lui permet de connaître que quelques mots : « Y’a qu’a…. », ce qui explique son nom. Le YAKA, bien abrité dans la cité anonyme attend… Il attend le moment où le bénévole commettra une erreur, un oubli, pour bondir et lancer son venin qui atteignant son adversaire, provoquera une lésion très grave : le découragement. Les symptôme en seront visibles rapidement : absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne à pêche, attrait de plus en plus vif exercé par un bon fauteuil et la télévision sur le sujet atteint, etc … Les bénévoles, décimés par le découragement, risquent de disparaître et il n’est pas impossible que, d’ici quelques années on ne rencontre plus cette espèce que dans les zoos, où, comme la plupart des animaux en captivité, ils n’arrivent plus à se reproduire. Les YAKA, avec leurs petits cerveaux et leur grandes langues viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper l’ennui. Ils se rappelleront avec nostalgie, d’un passé pas si lointain, où le bénévole abondait, et où l’on pouvait le traquer sans contrainte.
   
Un sourire 
  • Un sourire ne coûte rien, mais il rapporte beaucoup, il enrichit ce lui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne.
  • Il suffit d'un moment pour esquisser un sourire, mais son souvenir est parfois inoubliable.
  • Nul n'est si riche ou si puissant qu'il puisse s'en passer et nul n'est si pauvre qu'il ne puisse s'enrichir en le donnant.
  • Un sourire crée le bonnheur au foyer, encourage la bienveillance en affaires et scelle l'amitié. Il apporte le repos à ceux qui sont fatigués, la joie à ceux qui sont découragés, le soleil à ceux qui sont tristes; c'est le meilleur antidote de la nature contre les tracas de la vie.
  • N'empêche qu'on ne peut l'acheter, l'emprunter ou le voler, car c'est quelque chose qui n'a aucune valeur avant d'être donné.
  • Il y a des gens qui sont trop fatigués pour vous adresser un sourire. Accordons-leur un des nôtres: personne n'en a autant besoin que celui qui ne sait plus sourire. . . . . . . (Frank Irving Fletcher)
   
Le vrai sens des réponses fréquentes Le vrai sens des réponses fréquentes :
- Oui = non
- Non = oui
- Peut-être = non
- Je suis désolée = tu vas le regretter
- J'aurais besoin = je veux
- C'est ta décision = la bonne décision à prendre est évidente
- Fais ce que tu veux = tu vas payer pour ça plus tard
- Je voudrais te parler = Je veux me plaindre
- D'accord, vas-y = je ne veux pas que tu le fasses
- Je ne suis pas fâchée = ben sûr que j'suis fâchée, maudit innocent!
- T'es viril = ta barbe est trop longue pis tu transpires trop.
- Sois romantique, éteins les lumières = j'me trouve grosse, j'veux pas que tu me vois.
- Cette cuisine n'est pas très pratique = je veux une nouvelle maison.
- Je voudrais de nouveaux rideaux = et un nouveau tapis et des meubles et repeindre.
- J'ai entendu un bruit = j'ai vu que tu étais presque endormi.
- M'aimes-tu ? = j'ai quelque chose à te demander qui va coûter cher.
- M'aimes-tu beaucoup ? = j'ai fait quelque chose que tu ne vas pas aimer.
- Je suis prête dans une minute = enlèves tes chaussures, assieds-toi et regarde la télé.
- Il faut que tu apprennes à communiquer = il faut que tu apprennes à être d'accord avec ce que je dis !
   
Un tres beau texte d'Andre Nahum

Ce soir, nous écouterons avec ferveur dans toutes les synagogues du monde le “Kol Nidré”, symbole même du Yom Kippour, qui débute par ces mots :

“En presence du tribunal celeste et en presence du tribunal d’ici bas, au nom du Saint-Beni-Soit-il et au nom de cette pieuse assemblée, nous déclarons qu’il est permis de prier avec les pecheurs”.

C’est à dire que particulièrement en ce jour,la main est tendue à ceux qui se sont éloignés, à ceux qui ont transgressé, à ceux qui ont souhaité se fondre dans la masse anonyme ou vont jusqu’à rejeter et même haîr leurs origines. Au début du siècle dernier, le philosophe Franz Rosenzweig, avait décidé de se convertir au christianisme comme le firent à l’époque de nombreux intellectuels juifs allemands. Avant d’abandonner définitivement son peuple et sa foi, il voulut se rendre une dernière fois à la synagogue à l’occasion de Kippour. Non pas à la grande synagogue de Berlin mais dans le modeste lieu de prières d’un quartier populaire. Profondément ému, il revint alors brusquement sur sa décision, se refusant de rompre comme il l’a écrit ce “pacte entre petit-fils et aïeul, grâce auquel le peuple devient peuple éternel, car là où petit-fils et aïeul se regardent, ils regardent au même instant et simultanément le dernier petit-fils et le premier aïeul”. Des paroles à méditer en ces temps d’assimilation galopante. En ces temps où bien souvent, nos petits enfants ne nous reconnaissent plus et ne regardent plus dans la même direction que nous, oubliant que la mission essentielle du juif est de transmettre, de transmettre les valeurs que nous avons offertes à l’humanité avec au premier chef, la loi que nous avons reçue au pied du Sinaï. Ne vous y trompez pas, malgré les apparences, l’assimilation progresse. En France comme ailleurs, les Juifs sont en voie de diminution.

Qu’en sera-t-il dans quelques dizaines d’années ? Nul ne le sait.

Ayons le courage de le dire, entre le désinterêt ou même le rejet, la tentation de l’église et demain de la mosquée, le problème se pose et l’assimilation c’est à moyen terme, la fin des communautés juives en dehors d’Israel. Comme le fait remarquer René Levy, fils de Benny : “Projet criminel ou d’assimilation c’est toujours la destruction du juif qu’ils visent”. Cependant, écrit Benny Levy qui avait lui-même fait son retour, “le recours par l’antisémitisme hitlérien au mythe racial a rappelé au juif l’irrémissibilité de son être. Ne pas pouvoir fuir sa condition, pour beaucoup cela a été un vertige” Eric Marty, le reprenant, revient sur cet “ échec du juif qui tente de fuir sa condition en se voulant simplement homme. Sa chance est de ne pas y parvenir, car cette échec, l’échec de cette fuite est la seule possibilité de retourner la malédiction antisémite en bénédiction juive...où l’être juif acquiesce à ce qu’il est, c’est à dire se choisit”.

Eh bien, chers amis, en cette veille de Kippour, en plus des voeux habituels, je vous souhaite, je nous souhaite, nous et nos descendants de choisir de rester nous-mêmes, comme le fit jadis Franz Resenzweig .

Bon jeûne de Kippour, bonnes fêtes à tous.

André Nahum